Byadunia ; Un chef d’une ONG qui a pris faits et causes pour les MAI-MAI !

Byadunia ; Un chef d’une ONG qui a pris faits et causes pour les MAI-MAI!


Si le phénomène de la xénophobie anti-tutsi a pris de l’empleur dans les milieux politique et populiste congolais, sa pratique fait son bon chemin au sein de la société civile. Dès lors, le Sud-Kivu (Uvira en particulier) n’est pas en reste du moment que Mr. André Mashaka Byadunia, représentant de la fameuse « Nouvelle société civile Congolaise, coordination du Sud-Kivu » sert de caisse de résonance à l’hostilité viscérale à l’égard de Banyamulenge en général, et de l’honorable Moïse Nyarugabo, l’élu d’Uvira, en particulier. Comme d’une vessie remplie d’urine, sa bouche est débordante d’insultes contre ces derniers, si bien que toutes les occasions sont bonnes pour s’en libérer !

Depuis l’affaire Minembwe, Mr. Byadunia n’a cessé de s’illustrer par des slogans aux invectives et par des discours extrémistes xénophobes à l’encontre de la communauté Banyamulenge sur laquelle il s’évertue à faire tomber la nuit en plein jour. Se cachant derrière le patriotisme mal placé, il nage en plein rêve d’épuration ethnique contre cette communauté et appelle de ses vœux à l’accomplissement, sans délais de sa funeste mission. Ne maîtrisant aucune règle de l’art de l’Assemblée Nationale, il a exposé son ignorance dans sa lettre au président de l’Assemblée Nationale. Une lettre dont le contenu ne serait, sous d’autres cieux qualifiée d’outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service publique, l’honorable Moïse Nyarugabo.

Ce n’est donc pas aux habitants d’Uvira que ce promoteur de haine ethnique qui n’a pas mandat d’agir au nom des électeurs peut cacher son statut de « tête pensante des groupes armés MAI-MAI » ; lui qui est connu pour être l’artisan des accords d’alliance entre ces soi-disant défenseurs du pays contre les agressions étrangères et les rebelles burundais de RED-TABARA qui ont longtemps élu domicile dans le village Bafuliru de Masango avant d’y être délogés (en février 2022) par l’armée burundaise. Une opération qui l’a laissé dans un état d’hibernation.

Celui qui s’était montré de marbre lorsque la vague meurtrière MAI-MAI se ruait sans la moindre résistance sur les villages Banyamulenge de Bijombo, de Rurambo, de Bibokoboko, etc., n’est sorti de son silence que lorsque sa milice coalisée a pris une sérieuse claque sur la joue à Masango. Sa rage ne vient donc que de ce coup porté au cœur de son projet conspirationniste.

On se souvient de ses propos véhéments, le 08 septembre 2021 sur la radio locale Le messager (dont les micros sont constamment et presque uniquement ouverts aux extrémistes anti-tutsi) lorsqu’il s’employait à créer une forme d’effervescence de la rue en mobilisant les jeunes d’Uvira à une manifestation (le 09/09/2021) contre l’inhumation, dans la dignité du chef de groupement de Bijombo, le Mwami Kabarure. A cette occasion et sans peur du ridicule, il n’a pas hésité de présenter ces funérailles – qui respectent la tradition établie – sous l’angle d’un acte d’accréditation, par l’autorité provinciale, de l’occupation illégales des terres des autochtones (Bavira) par ce qu’il s’obstine à appeler « une catégorie de réfugiés rwandais » pour désigner les Banyamulenge.

En effet, le secret de polichinelle est que Mr. Byadunia est un hutu burundais qui a hérité de l’ADN d’inimitié entre hutu et tutsi et dont les grands-parents ont profité de la porosité de la frontière Burundaise avec la RDC pour s’intégrer, se mixer et se brasser à la communauté Bafuliru d’Uvira. Il est, par ce fait devenu « congolais de souche » comme bien d’autres de cette catégorie. Etant né et grandit dans le berceau de la haine ethnique pour planter le germe d’intolérance et de xénophobie, il rêve de créer un Congo débarrassé de toute présence tutsi. Ses outrances expressives de supercherie et d’acharnement contre les banyamulenge sont en soit un indice certain et facilement décryptable de son démon identitaire.

Ainsi, pour un psychopathe de son genre, d’aucuns se demandent si Byadunia n’a pas besoin d’un traitement psychiatrique ou s’il lui faut plutôt une intervention des services de sécurité pour le remettre à l’ordre ! Il va sans dire que le temps d’hésitation que cela prend pour le recadrer suggère que la police évite de s’intéresser à un cas de santé mentale, tandis que le système de santé craint d’assumer la responsabilité de ce qui est avant tout une question de sécurité publique.

Le 14/11/2022
Mukulu Le Patriote

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